17 Commentaires

Chaque fois que je tombe sur un article dans la presse qui mentionne « la malédiction du prénom Kevin », je pense à tous les Kevin que je connais… qui sont respectivement haut fonctionnaire, commissaire de police et dirigeant d’une boîte de gestion de patrimoine. J’ai l’impression que les moqueries récurrentes peuvent donner une force de caractère supplémentaire (la fameuse recherche de médailles que tu mentionnes ?)

Ça pourrait s’appeler « la revanche des Kevin » 😄

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Hello Alexandre, oui probablement que ça forge le caractère comme beaucoup d'autres situations qui donnent envie de se dépasser. En tout cas ça a été une source de motivation pour moi, j'imagine que c'est pareil pour tes Kevin "qui ont réussi".

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Bravo Kevin, l'intime touche toujours à l'universel. Clin d'oeil de quelqu'un qui a toujours eu deux K à écrire dans la marge ✍️

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Merci Patrick ! haha oui pas de bol, la double peine pour toi...

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J'ai adoré lire cette newsletter très personnelle. J'avais aussi suivi un cours de sociologie des prénoms à la fac et comme tu le dis, on a tous un peu de Kevin en nous, un trait dont les autres se sont moqués "culturellement" alors qu'ailleurs, cela n'aurait jamais été sujet de moqueries. Pour ma part, on se moquait de mes dents du bonheur (genre GROS bonheur haha) - que j'ai voulu faire corriger, et que je regrette en grandissant, car je trouvais ça joli. Bravo d'avoir réussi à te livrer et surtout d'avoir fait passer un super message !

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Super newsletter, et super sujet !!! 😍👌 On en parle pas assez, de tous les symboles et les préjugés que peuvent faire naître ces premiers signaux (le prénom, l'apparence...)

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Merci Louise ! 🫶🫶

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mai 27Liké par Kevin Pujol

Oh la la, tant à écrire après cette lecture ! Merci pour cette édition, merci d'avoir mis les pieds dans le plat (oui j'avoue, moi aussi j'ai des à-priori sur les Kévin, et pourtant un de mes premiers baisers d'ado était avec un Kevin) et merci pour ce nuage sociologique des prénoms (si incroyables ce genre de données !).

Mon prénom, je l'ai toujours aimé (mon frère a toujours détesté le sien par contre - Jocelyn - et se fait encore donner des surnoms pour l'éviter). Il me vient d'Audrey Hepburn, que ma mère avait trouvé si belle, et qui est décédée l'année de ma naissance en 1993. Il y a donc eu un boom d'Audrey en France à cette époque (boom qui n'a jamais eu lieu dans les pays anglosaxons j'ai l'impression, car j'ai rarement rencontré des anglais ou américains me dire qu'ils connaissaient ce prénom - ils connaissaient Aubrey, avec un b). Pour ma mère, qui m'avait nommé ainsi, entre-autres car c'était un prénom rare, quel ne fût pas sa surprise de rencontrer mon beau-père déjà papa d'une Audrey ! (et je ne parle même pas des amies Audrey que j'ai eu, et ce dès la crèche). Il y a donc eu "Grande Audrey" et "Petite Audrey", et mon (demi-)frère se retrouve avec 2 demi-soeurs prénommées Audrey 🤯

Par contre, quand j'allais au Liban voir mon père l'été, personne n'était capable de prononcer mon prénom: j'ai donc accepté de me faire appeler "Audry" et "André", sans plus chercher à leur faire prononcer correctement tellement c'était vain.

Voilà en bref mon histoire d'Audrey.

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Merci Audrey pour ton partage d'expérience 😊

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mai 27Liké par Kevin Pujol

As-tu participé au rassemblement "Sauvons les Kévin ! " que j'ai découvert quelques jours avant de lire ta newsletter ? J'ai trouvé l'idée géniale et drôle. Je suis tombée amoureuse de Kevin Costner à 14 ans après avoir vu Danse avec les loups, sans jamais tiquer sur son prénom. Forcément, c'est un Américain ! J'avoue que ce prénom accolé à un patronyme français déclenche toujours chez moi un a priori automatique. Ma zone sensible à moi s'est exprimée quand j'ai intégré une prépa parisienne après le bac : j'ai eu honte de mes origines sociales. Des parents réunionnais qui n'ont pas fait d'études. Mon père a été contraint d'arrêter l'école à 10 ans et ma mère est allée jusqu'en seconde. Pourtant, dans la banlieue parisienne où j'ai grandi, je faisais plutôt partie des privilégiés ! On a une fâcheuse à se définir par rapport à l'environnement.

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Hello Virginie, non je n'y ai pas participé mais j'ai été invité ! Je trouve l'initiative bien pensée, ça permet de parler du sujet avec de l'auto dérision, c'est toujours plus efficace que de se plaindre !

Merci pour ton partage d'expérience. À travers ton exemple, c'est intéressant de voir comment l'environnement influence notre propre perception de nous même. à bientôt 👋

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Kévin est un joli prénom irlandais.Il y aura toujours des discriminations,le prénom,le nom,la taille,le poids,le physique ,les origines,la couleur de cheveux ,de la peau,l'orientation sexuelle,l'âge....bref...on trouvera toujours quelqu'un qui donnera son avis alors qu'on n'a rien demandé. Donc:assumons qui nous sommes ,nous ne sommes pas nés pour plaire mais pour être utile.En tous cas c'est mon avis.

Merci Kévin de nous livrer tes ressentis qui nous parlent à tous.

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Merci Chantal, oui je crois que c’est la vision que j’ai voulu donné à cet article, quelque part on cache tous une souffrance ou une fragilité en nous. Il n’y a pas que le prénom qui peut être discriminant.

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mai 24Liké par Kevin Pujol

PS : j'adore ton prénom Kevin, car il me rappelle le gamin facétieux, courageux et débrouillard de "Maman, j'ai raté l'avion", film qui me fait toujours autant rire!

Tu ne m'en veux pas?

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haha je te comprends, tu n'es pas la seule... Tout est pardonné 🫶

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mai 24Liké par Kevin Pujol

Lorsqu'un prénom (me) marque parce qu'il est lié à un film, un livre, une chanson, je ne parviens pas à empêcher mon cerveau de penser à cette référence lorsque j'entends le prénom associé. Mais j'essaie rapidement de me détacher de cette référence pour ne pas influencer mon ressenti sur la personne.

Ma maman, qui était enseignante, avait des théories sur les prénoms. Les Jules sont des terreurs, les Charlotte des chipies...il faut dire qu'en 35 ans de carrière elle en a vu passer des prénoms!

Retour d'expérience perso car je porte le prénom d'une chanson sortie 2 ans après ma naissance :

lorsque je me présente je coupe l'herbe sous le pied à mon interlocuteur en disant "moi c'est Aline, comme la chanson" (et en plus je suis née à Maubeuge, comme la chanson, dans le Nord, comme dans la chanson😅).

Comme ça, c'est bon, le sujet est classé et mon interlocuteur peut se concentrer sur autre chose que la référence musicale associée à mon prénom.

Ado ça me saoulait, mais avec le temps, j'ai appris à en faire une particularité.

Maintenant que Christophe est parti au pays des mots bleus, ce n'est plus pareil mais je garde cette mélodie bien au chaud dans mon cœur.

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Merci Aline pour ton commentaire, j'aime bien ta manière de couper l'herbe sous le pied rapidement :)

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