Le dilemme du Bateleur
Le Bateleur #14 : Tous les vendredis, des idées pour penser, inventer et se réinventer.
🚧 En résumé : si vous voulez continuer à recevoir Le Bateleur tous les vendredis, vous devez maintenant vous abonner en cliquant ici. Sinon, vous ne recevrez la newsletter qu’une fois par mois désormais. 🚧
L’heure du choix
Si Le Bateleur était un roman d’aventures, notre personnage principal serait à la croisée des chemins. Face à lui, deux options : l’une courageuse et l’autre confortable.
Dans les romans ou les films, il n’y a pas vraiment de suspense. Le choix courageux est toujours plébiscité. Il est la raison même de raconter une histoire.
Dans la vraie vie, nos choix sont plus nuancés, entremêlés, si bien que le courage peut aussi prendre la forme du renoncement. Mais il y a aussi des moments où il faut savoir se donner un bon coup de pied au cul, et tenter.
Vous l’aurez compris, aujourd’hui, c’est moi le héros du roman. Morpheus n’est pas vraiment là (à part dans ma tête) et ma vie est bien moins trépidante que celle de Neo, mais j’ai quand même un choix important à faire.
L’option n°1 - la pilule bleue 🔵: Le Bateleur reste un projet “pour le plaisir”. Une newsletter qui vivote avec une croissance honorable, mais aucun horizon de monétisation possible. Tout ça reste mon défouloir secret et je vis ma vraie vie professionnelle à côté. Le Bateleur devient mon fight club à moi. Ma respiration qui me permet de tenir en apnée le reste du temps.
Dans 6 mois, je lancerai mon offre de plume ghostwriting sur LinkedIn en trouvant un émoji que personne ne s’est encore accaparé (je pensais à celui-là : 🖊️ ).
J’écrirai du contenu pour des marques pas vraiment fun, en priant pour qu’un jour, je puisse faire ce dont j’ai vraiment toujours rêvé.
Au bout d’un an de galères, j’abandonnerai et je reprendrai un CDI dans une grande boîte en me persuadant que c’est le bon choix. En réunion, je rêvasserai des grandes heures du Bateleur. On parlera de ma newsletter au passé “c’était pas mal quand même”. L’évocation de ce souvenir lointain me serrera la gorge et me laissera, tout au fond du cœur, un certain goût d’inachevé.
L’option n°2 - la pilule rouge 🔴 : Vous êtes assez nombreux à souscrire à l’offre payante dès aujourd’hui pour me permettre de commencer à travailler sérieusement sur ce projet, au moins pendant un moment.
Vous me donnez confiance : je développe de nouveaux formats, je deviens meilleur dans ce que je fais. Le Bateleur devient mon focus principal et vous y trouvez de plus en plus de valeur.
Un beau jour, Gallimard m’appelle : quand est-ce qu’on travaille ensemble ?
Ils me racontent qu’ils cherchent des auteurs pour le segment “jeunesse”. J’accepte de signer, sans grande conviction.
Mon premier roman pour enfant voir le jour, l’histoire d’une chauve-souris sympathique qui lit des livres de philosophie et de psychologie. C’est un franc succès commercial.
J’enchaîne les interviews : 7 à 8 sur TF1, l’essai de la dernière Clio avec Dominique Chapatte dans Turbo, je signe même un dessert pour la SNCF lors d’une collab’ osée avec Cyril Lignac. Ma mère est contente de voir ma tête quand elle prend le train. Moi, un peu moins.
Quelques mois plus tard, mon livre est récupéré par l’extrême droite qui y voit un message caché sur l’immigration. Je me défends comme je peux sur Twitter, mais c’est trop tard. Gallimard préfère rompre mon contrat. Je deviens un auteur indésirable et la descente aux enfers commence. Je termine mes jours seul, gardien de phare dans le Finistère.
Trève de rêveries…
Vous l’aurez compris, j’ai très envie de prendre la pilule rouge. Promis, je ne signerai pas chez Gallimard jeunesse (même si la vie de gardien de phare est plutôt tentante).
Mais soyons sérieux deux minutes… l’indépendance d’esprit est un luxe et elle a un sacré coût !
Je me rends compte que Le Bateleur me prend de plus en plus de temps. Et si je veux continuer à mettre autant d’énergie dans mes articles, je dois faire des arbitrages.
Voilà donc pourquoi je lance une offre payante : je veux savoir s’il existe un chemin de vie où je peux continuer à y consacrer autant de temps contre une petite compensation financière.
Voilà le deal : votre soutien financier m’achète du temps. Du temps pour penser, lire, continuer à écrire et à alimenter nos réflexions. Du temps pour ne pas faire autre chose. Voyez ça comme une location de mon temps de cerveau disponible.
À vous de faire un choix !
Choix n°1 → Vous ne faites rien
❌ vous recevrez désormais Le Bateleur une fois par mois.
❌ La prochaine édition sera le 23 février pour vous.
❌ Vous n’aurez plus accès aux archives du site (seulement le dernier article gratuit).
Choix n°2 → Vous vous abonnez dès aujourd’hui
✅ Vous continuez à recevoir Le Bateleur tous les vendredis avec de nouveaux formats et articles (détails en dessous).
✅ Vous avez accès à toutes les archives et aux anciennes éditions sur le site.
✅ Vous profitez de quelques abonnements à offrir à vos proches et amis.
✅ Vous pouvez commenter mes articles et participer à des sessions de chats en direct sur Substack.
✅ Vous m’offrez la chance de développer ce projet et d’y consacrer toute l’attention qu’il mérite.
Ce que je prévois de faire avec Le Bateleur
Si vous êtes assez nombreux à me soutenir, voici les chemins que j’aimerais explorer :
Développer des longs formats qui pourraient prendre la forme de petits guides sur des sujets précis : l’amour, le courage, la création… en gardant l’œil vif et le ton accessible du Bateleur.
Travailler avec des graphistes et des dessinateurs pour illustrer la newsletter et les concepts dont je parle.
Développer des formats d’écriture créative : de la poésie, des récits et des petites histoires qui traînent dans mes notes depuis bien trop longtemps.
Combien ça coûte ?
2 options :
L’abonnement mensuel à 8€/mois (soit 2€/newsletter) : c’est sans engagement et résiliable en un clic. Et il n’y a pas de petit astérisque à lire en bas.
L’abonnement annuel à 64€/an (soit 1,30 €/newsletter) : tu as accès à tout le contenu pendant un an. Et comme c’est le lancement, l’offre est à -20 % pendant quelques jours (ça sera 80€/an ensuite).
Note en toute transparence : les prix sont TTC. Une fois la TVA passée, les frais de services, les cotisations sociales et autres impôts, je touche environ 50 % de cette somme.
Si tu viens tout juste de rejoindre Le Bateleur…
Et que tu n’es pas encore familier avec ce que j’écris, je te conseille de lire le manifeste du projet.
Voici aussi le top 6 des articles les plus lus. Ils sont exceptionnellement en libre accès pendant quelques jours !
Derniers mots…
Je vous propose d’investir en moi, de me donner ce petit brin de confiance et de sécurité financière pour consacrer plus de temps à mes idées et voir où tout ça peut nous mener.
Et si tout ça foire… je retourne avaler la pilule bleue.
C’est tout pour l’édition du jour !
La construction de l’écosystème payant m’ayant pris pas mal (beaucoup trop) de temps pour pouvoir sortir une édition digne de votre insatiable curiosité cette semaine.
→ Je vous dis donc à la semaine prochaine pour ceux qui feront le grand saut avec moi, et au vendredi 23 février pour tous les autres (que j’aime encore, c’est promis !)
Kevin
PS : puisque vous avez été sages en lisant jusqu’au bout, je vous laisse avec ce très bel album à écouter en bande son de votre week-end. 🎁
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💌 Un grand merci pour votre soutien… et à vendredi prochain !
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